URBANITÉS NUMÉRIQUES II

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L’année dernière, la journée d’étude Urbanités numériques portait sur les pratiques culturelles urbaines des jeunes au travers des outils numériques (cf. onglet Édition 2013).

Pour cette deuxième édition, nous allons explorer la question des différents usages du numérique dans l’invention de parcours urbains.

La journée est ouverte à tous, et se veut une opportunité d’échanges entre chercheurs, étudiants et professionnels.

Notre programme a pour ambition de rendre compte des nombreux enjeux qu’occasionne la rencontre de l’urbain et du numérique. Ainsi, d’une façon transversale, nous aborderons les thématiques suivantes :

MÉDIATION ET PATRIMOINE

Les projets présentés lors de la journée ont cela de commun qu’ils nous invitent à re-découvrir des éléments de notre paysage urbain. En nous instruisant sur leur histoire ou en nous en proposant une lecture artistique, ils nous amènent à porter un regard nouveau sur notre ville. Ces dispositifs de médiation originaux offrent ainsi une possibilité de rapport sensible au patrimoine. Le patrimoine s’ouvre à de nouveaux acteurs, du côté de la conception des applications, mais aussi à de nouvelles questions. En effet, faire une visite patrimoniale dans l’espace public qu’est la ville ne peut être sans conséquence pour les habitants, tout comme pour les visiteurs; tous deux partagent le même espace, mais à deux fins différentes. C’est de ce genre d’expérience de la ville dont nous discuterons : une expérience à la fois touristique et culturelle.

CORPS ET TECHNIQUE

L’axe de recherche sur le corps et la technique aura pour but de montrer la relation entre le médium, ici le smartphone, et le corps de l’utilisateur lors de la manipulation d’applications de « réalité augmentée ». Les différents points abordés seront : le rapport réciproque entre mouvements de l’individu et géolocalisation, l’identification de l’individu au travers du smartphone – comme un prolongement de lui-même – et la possibilité de cesser cette relation à n’importe quel moment, enfin la modification des comportements et des mouvements du corps lors de l’usage de ces dispositifs numériques.

ESTHÉTIQUE

Aujourd’hui le rapport à l’art dans la ville a évolué avec l’essor du numérique, et plus particulièrement des applications pour smartphone. L’expérience esthétique de l’urbanité se réalise selon deux points de vue : celui de l’artiste et celui de l’utilisateur. L’artiste, au travers de son œuvre, parvient à la mise en collaboration de différents acteurs. Chercheurs, artistes, professionnels et utilisateurs s’intéressent à un même sujet et en deviennent acteurs. L’utilisateur s’apparente à la figure du flâneur : il se déplace en dehors du flux urbain, mais sur un même espace géographique et par cela, son approche de la ville se trouve renouvelée.

TRANSFORMATIONS URBAINES

Les applications présentées posent de nombreuses questions relatives aux transformations urbaines. Ces dernières revalorisent le paysage urbain en proposant une autre manière d’appréhender le territoire. Pour ce faire, elles articulent des récits à des équipements urbains qui prennent alors une autre signification (ou valeur) pour les utilisateurs. Elles participent donc à transformer le paysage urbain à travers l’expérience des usagers.

FINANCEMENT

L’axe sur les financements permettra de questionner la rentabilité de ces nouvelles applications, de comparer les différentes formes de développements, mais également de montrer comment fonctionnent les appels à projet. Ces points sont extrêmement importants dans le sens où la notion de biens publics est omniprésente au sein de ces nouveaux projets : aussi bien par le contenu qu’ils nous présentent comme patrimoine culturel, que par la nécessité des financements publics pour le développement de certaines de ces applications.

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